Relève entrepreneuriale : lorsque le repreneuriat prend forme

Par Marc-André Arsenault, conseiller en développement local et responsable des communications à la SADC de D’Autray-Joliette.


Depuis quelques années, le terme repreneuriat est sur toutes les lèvres et de plus en plus cité dans les conférences, les blogues d’affaires et autres contenus sur le Web. Pourtant, les fondements mêmes de ce concept sont étudiés depuis des années par des spécialistes en sciences entrepreneuriales, et ce, au bénéfice du milieu des affaires. Aujourd’hui, nous vous proposons de démystifier le repreneuriat sous des formes bien distinctes. 

À la base, il faut savoir que le repreneuriat est un processus de transfert d’entreprise entre son propriétaire actuel et son futur propriétaire; le cédant et le repreneur. L’un ressent le désire de vendre l’entreprise, et l’autre est à la recherche d’un projet entrepreneurial qui répondra aux exigences de ses aspirations. Jusqu’à présent, rien de sorcier. Tout semble bien clair. On a parlé de démystification, non? Voilà où ça se complique, ou plutôt, voilà où ça devient palpitant! Ce processus réside dans l’intéressant défi de trouver le match parfait entre le cédant et le repreneur. C’est là, et seulement à ce moment-là qu’on parle de repreneuriat. C’est une réussite majeure, le résultat d’une magnifique aventure que voici!

Les défis

Tout commence par une prise de décision cruciale dans une vie professionnelle… et personnelle! Se poser les bonnes questions, voilà un des défis que peuvent rencontrer le cédant et le repreneur. Définir le persona de choix constitue un défi en soi : quel est le profil idéal du repreneur pour l’entreprise à céder ? Il n’y a que le cédant qui peut le déterminer, et ce n’est pas une mince affaire! Le repreneur a également son lot de défi ; après avoir défini son profil personnel, il doit déterminer le type d’entreprise idéale pour ses aspirations professionnelles. Après tout, être entrepreneur, c’est l’histoire d’une vie! Le repreneur doit par la suite s’assurer d’avoir les capacités financières pour acquérir son entreprise de rêve. Ainsi, il est donc important de ne pas minimiser les aspirations professionnelles face à des enjeux financiers, tout en demeurant réaliste face à la situation actuelle.

 

La solution

Pour surmonter ces défis, il faut d’abord s’engager à faire le maximum d’efforts, et ce, jusqu’au bout. Il n’y a personne d’autre que le cédant et le repreneur qui peuvent surmonter leurs défis respectifs. Oui, cela semble un secret de polichinelle, mais on le réalise davantage lorsque nous y sommes plongés à fond! Cela dit, ils ne doivent pas être seuls dans ce processus. Les professionnels d’affaires de la SADC de D’Autray-Joliette sont en mesure d’accompagner adéquatement et de conseiller efficacement tant les cédants que les repreneurs tout au long du chemin menant vers le repreneuriat.


La Chambre de commerce Brandon est aussi toujours présente pour vous référer vers les ressources disponibles si vous croyez avoir besoin d’accompagnement pour l’acquisition d’une nouvelle entreprise.


Les formes de repreneuriat

Le repreneuriat familial

Oui, l’entrepreneuriat, c’est souvent une histoire de famille! Comme son nom l’indique, ce type de repreneuriat consiste à assurer une transition de propriété d’entreprise d’une génération à une autre, et ce, dans une même famille. Il s’agit d’un type de repreneuriat fort répandu, souvent en raison de la proximité avec le repreneur. Cela dit, il est important de bien dissocier les histoires d’affaires et les histoires de famille, même si dans certains cas, elles nous semblent indissociables! En fait, les décisions engendrées dans ce processus de repreneuriat ne doivent pas être préalablement orientées ; le cédant doit retrouver en le repreneur les qualités entrepreneuriales nécessaires pour la reprise de son projet de vie, et ce, au-delà des liens familiaux.

 

Le repreneuriat interne

Revenons à notre exemple d’entreprise familiale. Si la fille ou le fils du propriétaire ne se définit pas comme un repreneur, tout n’est pas perdu! Ce dernier a su rassembler des êtres humains autour de son projet entrepreneurial, et ainsi, développer des talents, des expertises. Cet élément est loin d’être négligeable, et cela représente souvent le nouveau point de départ. Ainsi, ces personnes œuvrant au sein de l’entreprise même peuvent être de potentiels repreneurs. Attention! La connaissance de l’entreprise est une chose, les compétences pour la diriger en sont une autre. Une raison de plus de faire appel à un expert en la matière!

 

Le repreneuriat externe

Et même après avoir étudié et expérimenté ces deux avenues et qu’aucune personne ne semble être repreneur, tout n’est pas perdu! Il y a de ces personnes qui ont des ambitions entrepreneuriales et qui sont à la recherche d’opportunités. Souvent, ces personnes ont été inspirées par des entrepreneurs de renommés, par exemple, et désirent tout naturellement réaliser leurs rêves. Elles ont généralement grandi dans des milieux qui n’ont aucune connectivité du monde entrepreneurial. Mais pour ces individus, la passion est là! Mais les défis demeurent les mêmes, notamment au niveau des compétences du repreneur. Cette forme de repreneuriat nécessitera une rigueur particulière par rapport aux deux autres, surtout si le cédant ne connait pas le repreneur. Malgré tout, il s’agira peut-être de la meilleure personne au monde pour la relève de l’entreprise.

Il faut garder en tête qu’il existe LA personne clé pour reprendre l’entreprise. Le repreneuriat, c’est une rencontre d’humain à humain, et ce sont des étapes importantes dans la vie d’entrepreneurs.

 

Pour un accompagnement personnalisé et des conseils en lien avec le repreneuriat, communiquez avec les experts de la SADC de D’Autray-Joliette.  

Michaël Bellerose,     
Directeur Services aux entreprises

SADC de D’Autray-Joliette

·       Téléphone : 450 836-0990, poste 225

·       Courriel : mbellerose@masadc.ca


BIBLIOGRAPHIE :

-   Le Transfert d’entreprise. Guide de référence. Université Laval, 53 pages, avril 2023.

-    POIRIER, PHILIPPE JEAN. Trois types de repreneuriat complètement différents. Les Affaires, édition du 26 mai 2021.

- Le repreneuriat, une option de choix pour se lancer en affaires. Article Web. Envol, 15 novembre 2022. https://www.evol.ca/boite-a-outils/le-repreneuriat-une-option-de-choix/

Merci à Marc-André Arsenault, conseiller en développement local et responsable des communications à la SADC de D’Autray-Joliette pour la rédaction de cet article.


Merci à la SADC de D’Autray-Joliette, partenaire de cette campagne web

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